En ces heures d’octobre rose 2011 où l’on s’intéresse aux nuances entre dé- et alter- mondialisation… où l’on oublie dans la même ferveur la dimension planétaire des « internationales » communistes et socialistes qui eurent cours… pourquoi relègue-t-on dans les arrière-salles de la pensée politique ce qui constitue, quoi qu’on dise, la condition sine qua non des coups de gouvernail que constitueraient une démondialisation ou une altermondialisation : l’ablation définitive de la mythologique « croissance » infinie. Même déguisée en obèse appliquée à maigrir sous le vocable de « décroissance ».