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SITUATION : Présentation du site

Le site Mythe Imaginaire Société pose que se répérer, comprendre la « situation » afin d’en établir les franges est la condition indispensable pour en pousser les us, coutumes, pratiques, exactions (ordinaires ou non) au bout de leur impardonnable logique.
Qui accepte encore aujourd’hui qu’on lui propose comme excellence de vie et idéal de dépassement un univers financier arc-bouté sur une croissance absurde, sur la destruction des équilibres naturels et la compétition universelle qui n’est jamais que la guerre de tous contre tous, universellement spectacularisée.
Aurons-nous la force ou la patience d’attendre que cette société-là aille au terme de son auto-destruction ?

Torturer ces vérités ordinaires

Ebrouons-nous !

Que d’énergie dépensée pour faire de nous de résignés, soumis, ardents (mais bien fatigables) exploités, artisans de notre propre servitude, mais en même temps consommateurs (ô combien infatigables) quand il s’agit d’être sottement les bourreaux de nous-mêmes.
Jamais société ne s’est autant nourrie de mythes.
Ne souhaitons-nous pas nous ébrouer, nous débar­rasser de cette gangue, de cette poussière d’images, de maximes, de fausses évidences qui sont autant de mythes (courtes vérités) qui nous épuisent, nous terrassent ?

Décrétiniser …

Que de certitudes à la mode sont assenées jour après jour comme autant de vérités scientifiques : la « fin de l’histoire » … l’avènement d’une « société sans classe » … où tous aspirent au « même bonheur » … car, bien sûr, « … il n’y a pas d’alternative au capitalisme néo-libéral » !
Que de ruses sont mises en oeuvre pour nous amener à jubiler lors de nos cultes médiatiques, de nos séances de crétinisation.

L’arrogance d’un seul fait la force de tous

Tentons ici même de reprendre une par une ces innombrables représentations, ces scènes successives du spectacle de nous-mêmes. Nous sommes livrés en pâture à « l’automate » emballé de la sacro-sainte « Croissance ». Elle dévore tout sur son passage : pas seulement les « victimes » ordinaires que nous sommes, mais aussi ces autres victimes, elles, inconscientes et consententes que sont nos bourreaux : les Grands Prêtres, chantres et gourous du Capital, de la Croissance …

Un espoir

Qui n’a pas encore compris que les premiers à en pâtir sont ceux qui s’en réclament avec le plus fervent aveuglement ? Et pourtant ils exultent au quotidien dans leur militante insolence. Cherchez la faille.
L’arrogance d’un seul fait la force de tous

Des mentalités dérangées

Nous avons, il y a peu, quitté un siècle, le XXème, au cours duquel les mentalités furent exposées à de puissants bouleversements.

Des drames certes …

On pense tout de suite aux totalitarismes, aux montées puis aux chutes des idéologies toutes plus vaillantes les unes que les autres, on pense à la « barbarie » et l’on a bien raison de craindre d’en oublier les traits et les multiples visages…

Responsabilité et inconscient

Mais ce ne fut pas tout, parallèllement, et ce dès la fin du XIXème siècle, la découverte des strates enfouies de la personnalité, de l’inconscient, ont privé la personne individuelle de sa pleine et totale responsabilité. Là où il avait été commode au fil des siècles de voir la main du Malin, il convenait désormais de voir la personne mais pas forcément la partie émergée de celle-ci… dérangeant non?

L’oubli à l’honneur

La mémoire est, elle aussi, de la fête car l’oubli n’est plus un simple dysfonctionnement, il est bientôt réputé plus riche de sens que l’intention consciente délibérée…

Savoir être le fou de l’autre

Et la folie, déjà bien relativisée par des siècles de rapports plus que changeants à son égard, la voici promue au rang de discriminant sociologique et anthropologique : « dis-moi qui est ton fou, je te dirais quelle est ta société ». Inversement, on comprend vite qu’on est toujours le fou de quelqu’un.
Quelle malheureuse petite place reste-t-il dès lors pour la « normalité » ?

La « normalité » perdue

La quête éperdue d’une notion de « normalité »

Qu’est donc la « normalité » devenue ? Mot étrange, à dire vrai, qui contient « norme » alors qu’on souhaite évoquer une forme de neutralité.

Différence affichée et compétition sont « la » norme

Dans un monde où la compétition, du monde sportif à celui de l’entreprise, de la fébrilité scolaire des parents « pousse-au-concours » que subit le jeune enfant jusqu’à l’âpreté financière que sa réussite va lui inculquer comme étant la plus haute vertu de l’humanité, la compétition est la seule loi qui vaille.
Compétition, reine du XXème siècle, soutenue et renforcée même par la substitution de la machine à l’homme sur une échelle encore jamais imaginée… certes, mais qui n’a hélas pas pour autant affranchi ce dernier de mille et une servitudes. Elles ont migré. Le mythe a glissé.
Vocable, naguère encore, à forte connotation négative, le mot « agressivité » est ainsi peu à peu devenu synonyme de qualité suprême, celle des gagneurs (gagneurs de marchés, de monnaie, d’or ou de médailles d’or), celle des marchands de n’importe quoi, celle des illusionnistes du pouvoir.

La guerre de tous contre tous est-elle inéluctable ?

Quelle normalité ? Celle de la guerre de chacun contre tous au profit de qui ?
Justement là que ce site voudrait « situer » l’enjeu : parvenir à reconnaître dans les rapports humains une normalité sociétale minimaliste qui rende les gens heureux !

Allez rêvons.

Rêvons, comme le fait Jean-Claude Michéa, à la belle et rassurante common decency que Georges Orwell appelle de tous ses voeux. Est-ce encore un voeu pieux ? Ou bien …
Le XXIème ne s’annonce pas serein. Nombre de nos systèmes de référence, tolérés, jadis, à défaut de mieux, sont, aujourd’hui, ce n’est pas un mystère, totalement essoufflés. Nos fois, nos valeurs, nos habitudes et nos grilles sont devenues caduques, érodées par notre propre scepticisme.
Nos antiques, puissantes et parfois détestables contraintes ont été brouillées tant et tant que plutôt que de devoir vivre dans la confusion que leur absence a permis de s’installer nous en serions presque à les ré-étudier, à nouveaux frais, et non sans nostalgie.

Jean-Claude Michéa,
Impasse Adam Smith, Flammarion, Paris, 2006
et La double pensée, Flammarion, Paris, 2008.

Certitudes en lambeaux

Les mots, les expressions, les routines de pensée nous trahissent à notre insu. Et nous en proférons de ces vérités et certitudes qui ne parviennent plus, antiques défroques en lambeaux, à couvrir notre désarroi!

Sémiologue ?

C’est pourquoi quiconque a un tant soit peu l’oreille aux aguets, qui a la mauvaise habitude découter plus le sens du sens que le sens qui prétend s’afficher – autrement dit le « sémiologue » – éprouvera quelque émoi confronté à ces discours contemporains.
Dans cet espace, ce site, il les partage au fil des semaines. Brèves réactions ou humeurs, aussi bien qu’analyses plus soutenues. Opinions ou traits un peu forcés … ce sont des regards ou des visions, des rencontres fortes mais aussi de saugrenus paradoxes… en vrac ou presque.

Vérités et certitudes en lambeaux

Nos contemporains en tant qu’objets de spectacle, occasions d’un sourire. « Ah nos ancêtres en gobaient des sornettes ! » aime-t-on à persifler.
Et nous donc ! Si nos ancêtres ont cru en des vérités qui se sont, à terme, révélées de beaux actes de foi, autrement dit des « mythes » (autrement dit, encore, des certitudes « provisoires »), qu’en est-il de nous ? Malgré notre prétentieuse et rassurante rationnalité, n’en avons-nous pas à revendre, et des plus efficaces, plus sournois, plus insidieux encore si c’est possible?

Et pourtant, quoi de plus riche que l’imaginaire ?

La richesse de nos imaginaires n’est pas forcément où nous prétendons la mettre. Elle est dans toutes ces valeurs qui nous animent … qui nous font « marcher » ; quand ce n’est pas voluptueusement « courir dans le mur ».
Un peu de recul s’impose donc, quelque distance, quelque soupçon au coin de l’oreille ou de l’Å“il … c’est, pour sortir un temps de la « confusion », ce à quoi les diverses thématiques des mythologies contemporaines proposées ici nous invitent.
Enfin et surtout : Soyons attentif à la manière dont nous engendrons, à notre tour, les belles et odieuses vérités que nous imposerons à nos semblables

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Communication


Pas de degré zéro : ni de l’écriture ni de la communication. Nul message n’est innocent. Vouloir dire c’est d’abord VOULOIR et ensuite DIRE et globalement c’est toujours INFLUENCER. Alors tentons de comprendre comment fonctionnent les mythes à peine cachés qui animent les tactiques peu innocentes de la sacro-sainte mode de ce qu’il est convenu d’appeler « la communication ».



Imaginaire(s)


Ces jeux de nos imaginaires sans lesquels il ne serait rien. Rien d’intelligible qui ne soit inscrit dans ces représentations, ces contextes, ces attentes, ces valeurs floues mais si fortes, si dynamiques. Ici des pistes de lieux où ces imaginaires et nos idéologies s’éploient.



Le fragment


La formule courte, hyper brève, pas forcément « lapidaire » mais qui sait simplement se taire quand elle n’a plus rien à dire, qui sait aussi ne pas faire croire (piège si facile) que concision égale vérité, tant s’en faut.



Le mythe


Notre monde est soumis à nombre de vérités jamais contestées, certitudes fonctionnelles dont les réussites (techniciennes) de notre époque fondent chaque jour un peu plus le bien fondé. Qui dit que ces rocs solides ne partiront pas en poussière et constitueront les mythes de demain sous le sourire amusé de nos descendants.



Les gens


Comme ils sont, comme ils vont… ces gens qui sont nous, nous tous, et tous sont nous – en un mot, « les gens » quoi, qui sont comme ils sont …



Mimétismes


Discours à la mode : celui des conformismes culturels (écoles et courants), adulation conditionnée des marchandises esthétiques, lutte fanatique, très « mode » et très lucrative, que les médias amènent patrimoine et art contemporain à se livrer pour le plus grand bien de marchands que la pudeur exige de nommer « passeurs »… ou scientoïde – comme la science donc forcément vrai et rigoureux … – spectacle de la culture, spectacle du sérieux, spectacle du vrai !



Mutations


Nos imaginaires et nos références en constantes mutations … nous le percevons parfaitement. Mais qu’en est-il de ces glissements imperceptibles qui nous affectent à notre insu, de ces mutations infinument plus lourdes que celles que nous percevons à fleur de peau ? En quoi affectent-elles de manière irréversible le destin de l’Humanité ?



Politiques


Petites stratégies, manoeuvres pathétiques, illusions de systèmes et de cohérences … animation théâtralisée de pulsions (parfois bien égoïstes) qui n’émanent pas toujours de la fraternité ou d’un amour de la société. L’éternel triangle : pouvoir – argent – sexe dont les multipes facettes se donnent à voir dans leur jeu de chaises musicales.



Travail


Le Très Haut Lieu de l’aliénation. Asservissement, soumission, là où ceux qui ne l’ont jamais pratiqué (tout en engrangeant les profits) ont si longtemps prétendu voir l’outil de « l’émancipation » … oubliant un peu trop facilement un certain « ARBEIT MACHT FREI » qui lui confère d’étranges couleurs.



Violence


La violence est la forme de loin la plus aboutie de l’autosatisfaction de notre monde civilisé. Tout particulièrement la violence « lente » celle qui ne laisse pas de cicatrices ou d’hématomes : injustices, inégalités, persécutions et contraintes psychologiques. La morgue des uns qui condamne les autres à toujours plus « d’humilité » : on appelle ça la « civilisation » !



Le blog


Articles brefs, humeurs ou coups de gueule sur des faits d’actualité aussi bien que sur nos moeurs usuelles si riches en occasions d’étonnement sinon d’indignation : mythes et imaginaires sont, font et défont les sociétés.



Les analyses


Articles de fond qui analysent enjeux importants et mutations à l’oeuvre sous nos yeux.



Méthodologie


Le cadre de la réflexion et les outils qui permettent d’interroger tout ce qui se fait passer pour « allant de soi ». Notre monde est soumis à nombre de vérités jamais contestées. Qui dit que ces rocs solides (dont nos certitudes technicienes et scientifiques) ne partiront pas en poussière et constitueront les mythes de demain sous le sourire amusé de nos descendants ?



Représentations du passé


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Renaud Zuppinger est professeur des universités émérite   -   Institut d'études européennes   -   Université Paris 8