Les historiens sont au chômage, l’Etat se charge de tout.
L’Etat écrit l’Histoire officielle et prévoit les sanctions destinées à ceux qui n’y souscriraient point !
Force est de constater que même si c’est, en l’occurrence, pour la meilleure des causes (veiller à ce que l’on ne gomme pas les atrocités et crimes collectifs des guerres ethniques), l’Etat s’arroge le droit d’ECRIRE, d’édicter la vérité historique.
Pourtant, de par le monde et ce dans tout le spectre géopolitique des totalistarismes de droite comme de gauche, les cruels enseignements de cette pratique et de ses funestes effets ne manquent pas.

Toute tentative d’écriture d’une histoire officielle est curieusement toujours accompagnée d’un arsenal de dispositifs d’intimidation pour en imposer la diffusion. On en a la preuve, ici encore : sanctions pour qui nierait …
Il est lugubre que cet injustifiable recours au « délit d’opinion » soit mis au service de la « reconnaissance » universelle des persécutions racistes dont un peuple a si longtemps été la cible.

Mais que voulez-vous … la France se croit toujours au-dessus des « lois naturelles » et de la « morale universelle »… elle donne des leçons à tous les Etats, ce n’est pas nouveau. Elle légifère aujourd’hui et ce avec la plus louable des intentions (qui oserait le nier ?) sur la « Vérité » historique des peuples de la planète et ouvre ainsi – nul hélas ne s’en est ému craignant de passer pour politiquement incorrect – toute grande la porte à l’instauration officielle, « quasi-naturelle », du plus odieux des chefs d’accusation qu’un Etat puisse instaurer : LE DELIT D’OPINION.
Que c’est dommage ! Cela sert-il vraiment, dans le cas présent, la cause d’un peuple qui a déjà tant souffert ?