Il existe une éthique de la non-rentabilité. Si une activité répondant à la notion de service public devient rentable, il faut s’interroger. Sans doute les tarifs pratiqués sont-ils trop élevés. La notion de service public doit correspondre à l’évolution de la demande et ne pas restreindre l’offre pour maintenir la valeur de la prestation.

Elle ne doit pas non plus forcément proposer ou maintenir ce qui n’est pas demandé. Le service public doit correspondre au besoin, et ce, au plus juste prix, voire à perte — c’est-à-dire par subventions ou aides à fonds perdus.

Banal, sans doute, mais ce n’est plus pratiqué.
Pire c’est totalement proscrit !