Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes.

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes.
Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le système est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement.
Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
Car il faut interdire le désespoir (collectif) qui serait dangereux et révolutionnaire (s’il parvient à être « analysé»)
ou brutal et très violent s’il conduit au sentiment (sans analyse) du « plus rien à perdre ».
C’est pourquoi les puissances du XXI° siècle (et ce quelles qu’elles soient – toutes SANS la moindre exception) sont unanimes et appliquent la même équation :
culpabilité + sidération = résignation
C’est-à-dire :
Culpabilité savamment engendrée (l’écologie et la haine des transports individuels n’en est qu’un des nombreux avatars) + sidération ou adulation béate des pires niaiseries (le sport-spectacle et la peopleisation entres autres dizaines de bons et fiables outils de propagande abrutissante ou « crétinisante »« ) assurent de manière très durable une résigation amorphe des populations.