Dans le temps, il fallait au moins un Pape pour bricoler le temps des hommes ! (*)
Aujourd’hui un diktat de quelques « experts » européens auto-proclamés suffit.
Témoignage d’un détenu à l’occasion de la guerre de 1998 en ex-Yougoslavie : « les manipulations dont souffrent les prisonniers sont scandaleuses » disait-il en substance :
on s’attache à la modification des rapports au temps et au changement des repères chronologiques car en décalant l’horloge interne d’un individu on le prépare à …
la culpabilisation qui donne pleine justification aux bourreaux qui vous torturent et obtiennent ainsi de tout détenu …
une reconnaissance « spontanée » de l’erreur dans laquelle ils étaient et, partant, pratiquent « spontanément » une « autocritique » tout à fait librement consentie. Ben voyons !
C’est un « truc » bien connu du Goulag aux prisons de l’Allemagne de naguère (aussi bien prisons « civiles » de haute sécurité de la fédérale que prisons politiques de la « démocratique ») en passant par Guantanamo et autres hauts lieux de la pratique pédagogique des Droits de l’Homme.

Et si on reparlait de l’heure d’été. A quoi est-elle supposée nous préparer ?

Qui parvient à changer le temps disait-on, fort justement, aux XVI° et XVII° siècles, pourrait faire faire n’importe quoi aux hommes.

___________________________________

(*) En 1582 le Pape Grégoire XIII décide le passage du calendrier julien au calendrier grégorien : le 4 oct 1582 sera suivi du 15 octobre, sauf pour les pays slaves, anglosaxons et la France. La France sautera, elle, du 10 décembre 1582 au 20 décembre 1582.
Voir remarques dans les annexes de l’article