Expression :
On dit toujours :  « De quoi est-il mort ? »   On ne dit jamais :  « De quoi est-il né ? »

Il est vrai que la vie, qui entraîne la mort, précède celle-ci … il est vrai … si peu vrai globalement. En fait, d’aucuns meurent comme ils sont nés : sans cause réelle, sans cause qui leur soit imputable, sans cause en rapport avec leur vie… comme quand on naît … de quoi suis-je donc né ?

De qui, on le sait, le plus souvent. De quoi on ne le sait jamais. C’est dans la nature des choses tout comme de n’être plus et pourtant la chose est occasion de discours tant on s’accoutume à ce qui est, tant on prend le parti de ce qui vit et s’use contre ce qui ne vit pas, l’inerte qui s’use peu. Question d’échelle : justement !

Finalement on doit bien naître de quelque chose qu’on aurait, allez soyons absurde, commis ou accompli… plus tard dans la vie. La « destinée » ? Pourquoi pas ?